Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3

 Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 : Une fin digne de nos Gardiens préférés ! Mouchoirs recommandés !

Les guardiens ont pris leurs quartiers sur Nowhere. Ils y vivent une vie tranquille auprès d'une population qui leur fait confiance. Alors que Groot a mangé des protéines, Rocket déprime, Kraglin essaie toujours de faire marcher la flèche qu'il a hérité de Yundu, Cosmo fait la belle, Drax et Mentis se font des blagues, Nebula veille sur tout le monde et Peter touche le fond car Gamora lui manque ! Ils sont alors attaqué par un être étrange et tout doré, Adam Warlock. Il vient venger son peuple que Rocket a volé dans le volume 2. Mais pas que... 

Cette attaque va lancer les gardiens dans une course poursuite qui va les mener à un ennemi puissant et fou qui veut remodeler l'univers pour le rendre parfait : Le maître de l'évolution. En chemin, ils vont découvrir l'histoire de Rocket et les gardiens ne seront plus jamais les mêmes ! 

Bienvenue dans l'ultime film de ces gardiens de la galaxie ! Car oui, c'est la dernière fois que cette équipe là est réunie.

Alors que Infinty War et  Endgame ont rabattu les cartes du destin de nos héros, le téléfilm de Noel sur les Gardiens de la Galaxie (Diffusé sur Disney +)  nous a appris quelques informations intéressantes sur leur nouvelles vie. Et oui ! Mentis est la sœur de Peter. Ego étant leur père. Ils vivent désormais sur Nowhere en communauté avec les parias de ce côté de la galaxie. Et Peter déprime depuis la mort de Gamorra de leur timeline et l'arrivée de celle du passé dans le présent... (compliqué ??? mais non !)

C'est avec un immense plaisir que l'on retrouve ces anti-héros, tous un peu bizarre et à contre courant. 

Et le réel plaisir, c'est d'en apprendre encore plus sur Rocket, son arc story est juste magnifique et infiniment triste et révoltante. 

On aborde la cruauté sur les animaux, les tests sur eux. 

Et au travers de l'histoire du grand Maitre de l'évolution, on retrouve les thèmes des castes, des génocides, de la perfection que l'on cherche à atteindre plutôt que de voir la beauté déjà existante dans ce monde au travers de nos différences. 

L'envie d'être un Dieu pour créer et non pour aider. Passer outre toutes les vies sacrifiées pour atteindre un but inatteignable, ce n'est plus de l'évolution, c'est de la destruction, de l'égoïsme et de l'égocentrisme ! (Coucou la vanité !)

Je me suis fait cette réflexion pendant le film... Je préférai Thanos car il était fou mais pertinent dans son envie de sauver l'univers. Ce Maître là, est juste fou de poursuivre un but qui n'a d'intérêt que l'égo de cet enfoiré. 

Autour de Rocket, on peut voir ses amis se débattre avec leur situation actuelle et faire face à ce que le destin leur réserve.  

Peter n'arrive pas à faire le deuil de sa Gamora. Il croit toujours que celle qui est présent dans leur timeline est la même mais qu'elle aurait oublié les 10 ans où ils ont travaillé ensemble et sont tombés amoureux. Ce n'est qu'en traversant les épreuves qu'il va réussir à avancer. 

Nebula est toujours en colère. Contre tout et contre tous. C'est à force de dispute et de lui mettre les yeux en face des trous (et pourtant, elle s'auto-répare souvent....) qu'elle s'adoucira et qu'elle trouvera enfin la place qui lui revient. 

Drax, bien que stupide et se complaisant dans son rôle de gros neuneu super fort, il va nous monter on vrai visage. Et il trouvera enfin sa voie. 

Mantis aussi. Toujours sur la brèche des émotions des autres, à leur service, elle ne trouve pas sa place et sa décision finale n'en sera plus que compréhensible. 

Gamora est un cas à part. Elle n'est pas vraiment perdu, mais elle cherche encore une famille qui veut bien d'elle. Et même si celle qu'elle avait lui tend les bras, sa rudesse et sa méfiance naturelle (coucou le papa adoptif pas très gentil) l'empêche d'aller vers eux. Ce n'est qu'au bout de l'aventure qu'elle trouvera ce qu'elle cherche. 

Et pour finir, Groot, ben c'est Groot... Il s'appelle Groot et a droit à son petit moment trop mignon à la fin. (Le moment Groot expliqué par James Gunn). Mais il a bien évolué. EIl est le fils du Groot du volume 1. De baby Groot dans la fin du premier film, dans le second et la série, il était devenu l'ado insupportable dans Infinity War et Endgame. Maintenant, jeune adulte, on dirait qu'il a pris des stéroïdes, mais il reste toujours aussi drôle et mignon. 

Ces gardiens nous montre que on a beau avoir des défauts et ne pas toujours prendre les bonnes décisions, on arrive quand même à faire des choses biens. Ce n'est qu'en acceptant ce que le passé à fait de nous que l'on peut enfin devenir la meilleure version de soi-même ! 

Avec cette grande aventure finale, James Gunn signe son ultime film chez Marvel. Il est maintenant le co-directeur de chez DC film. 

Il donne une belle lettre d'adieu à cette équipe que l'on a aimé dès ses premiers pas de dance. 

Le scénario est excellent, pas compliqué certes, mais bien fournis et avec des thématiques importantes qui enrichissent le tout. L'ensemble est fluide et rythmé au son d'une BO qui va vous faire trémousser votre popotin ! 

Les effets spéciaux sont excellent et le travail de Marvel est plus que correcte sur cet opus.

Un gros pouce en l'air pour le travail sur les créatures et les animaux. Rocket.... <3

Côté réalisation, James Gunn fait du James Gunn. Il ne s'interdit rien, respecte l'univers qu'il a créé jusqu'au bout des ongles et donne un film grand pour une équipe géniale. Je n'aime pas le comportement de ce réalisateur dans ses dernières frasque et c'est le dernier film qu'il a fait ou produit que je regarderai, mais on peut dire qu'il a su amener un univers propre et qui se suffit dans un multivers qui s'expand et peut nous perdre en chemin. Bien qu'un peu tous zinzins, on peut s'identifier aux personnages. 

La BO est juste parfaite et intégrée génialement dans l'histoire pour en souligner chaque passage. Que ce soit les pistes de John Murphy en musique ou la selection de chasons de James Gunn, c'est un réel plaisir de tout entendre. Certaines sont très connues et d'autres toutes nouvelles. Perso, j'adore la chanson de Florence & The Machines ! 

Côté casting, on prend les mêmes et on recommence. 

L'équipe formée par Chris Pratt, Zoé Saldana, Bradley Cooper, Vin Diesel, David Bautista, Karen Gillian et Sean Gunn a un équilibre parfait entre humour, sarcasme et amour filial. Bon, un peu tordu, mais ils le clament haut et fort et c'est leur crédo ! (oui, on sait que c'est Pumba le gros crado... mais bon...)

Les acteurs reprennent chacun leur rôle avec toute la tendresse qu'ils ont pour eux et l'expérience de ces 10 ans de vie dans leur peau. 

Ils sont tous attachants, touchants et drôles. 

C'est toujours un plaisir de les retrouver. 

Quand aux petits nouveaux de la saga, on a droit à un méchant intelligent, creepy à souhait et que l'on a envie de baffer, magnifiquement interprété par Chukwudi Iwuji. Ce Maître de l'évolution est une ordure encore plus tordue que Thanos et Kang. 

On a également la venue de Will Poulter dans le rôle de Adam Warlock. Annoncé dans la scène (une des 10) post-générique du volume 2, il est censé être l'être parfait de la population des Souverains. Mais alors on en est loin... La perfection était le but des méchants à atteindre dans ce film, il ne fait pas exception et à part sa force et ses pouvoirs, il n'a rien de parfait. Il est bête, il agit avant de réfléchir et sa puissance n'en est plus une qualité, mais un défaut. Manipulé comme un enfant en bas âge, il ne redore pas le blason du Maître de l'évolution. 

Nathan Fillion , Caleb dans Buffy ou Castle dans Castle, fait une apparition dans le rôle d'un garde .

On retrouve aussi Sylvester Stallone, Elizabeth Debicki, Michael Rosenbaum qui reprennent leurs rôle du précédent film. 

Le casting est excellent et s'amuse énormément, ça se voit dans leur interprétation. 

Au total, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 est une très belle conclusion pour cette saga de déglingués. Entre tendresse, douleur et envie de tout ravager, le film ne laisse pas indifférent. Une ode à l'amour que l'on doit et à l'acceptation du monde tel qu'il est et de faire avec du mieux que l'on peut ! La perfection n'est pas un but en soi. Elle n'est qu'une illusion qui fait souffrir tous ceux qui luttent pour l'atteindre. J'adorais Rocket Rakoon, là, mon amour pour lui est infini ! 

Bon film ! 

PS : Il y a deux scènes post générique ! Comme d'habitude ! Les deux ne sont pas vraiment utiles, mais font de jolis clins d'oeil. 

Bande annonce :