jeudi 23 novembre 2017

Geostorm

Geostorm : Attention, tempête méchante en approche !!!




En 2019, la Terre a basculé dans l'extrême et les catastrophes naturelles se succèdent et font beaucoup de dégâts humains et matériels.
Pour y remédier, les nations s'unissent et réussissent à créer un système d'ensemble de satellites qui contrôlent la météo.
Après quelques années, la NASA doit remettre les clés de la station spatiale de commandement à une commission internationale.
Mais 2 semaines avant la date, d'étranges dérèglements climatiques se produisent.
Pour mener l'enquête, Max Lawson responsable de la commission va faire revenir son frère Jake, qu'il avait viré, pour qu'il répare sa création.
Mais au fur et à mesure des vérifications, il devient évident qu'un sabotage est en cours. Quelqu'un veut utiliser le "Deutsche Boy" comme arme de destruction massive.
Le compte à rebours pour sauver la Terre d'une tempête globale est enclenché.

En route pour le nouveau film catastrophe qui décanille la planète.


Geostorm est un film simple et qui ne prétend à rien de plus qu'à nous divertir en mangeant du pop-corn.


Loin de réinventer le genre, il en reprend les codes et les respecte tout en y mêlant un peu de film d'action.
Il n'a pas la prétention à plus et se contente du strict minimum syndical.


En effet, le scénario est prévisible à souhait, on sait dès qu'il apparaît à l'écran qui est le méchant, les actions s’enchaînent sans surprise.
Mais le tout reste tout de même divertissant grâce à beaucoup d'humour et de scènes impressionnantes.

Par contre, pour un film récent, je trouve que certains effets spéciaux sont très moches !
Quitte à regarder un film catastrophe, faite vous plaisir avec Le jour d'après ou Twister, qui bien que plus anciens, assurent plus à ce niveau-là !


La réalisation de Dean Devlin (Leverage) est assez basique et n'apporte pas grand chose de neuf.
Bien que pas trop brouillon, il n'en fait pas plus pour donner un côté original à son oeuvre.


Lorne Balfe (Terminator : Genesys, 13 Hours, En route...) nous offre une partition assez bonne qui colle bien à l'image et à l'action.


Côté casting :

Gerard Butler (300, RocknRolla, La Chute de la Maison Blanche...) est Jake Lawson. Inventeur du "Deutsche Boy", il est très intelligent, mais têtu et impulsif. Ce qui lui vaut d'être renvoyé par son propre frère quand il prend la tête du projet. Mais quand il devient défaillant et se transforme en arme, Max renvoi Jake dans l'espace car il est le seul à pouvoir sauver le monde....
Butler s'affiche clairement dans un rôle sans prétention autre que de divertir. Habitué à faire le show, il fait ce qu'il a à faire sans plus. Mais après tout, on ne lui demande rien d'autre....


Jim Sturgess (Un Jour, Upside Down, Cloud Atlas...) est Max Lawson. Jeune homme qui a toujours du nettoyer derrière son frère, il a réussi à faire quelque chose de sa vie et travaille sur le projet climatique. Mais quand tout se dérègle, il est obligé de remettre son frère sur le "Deutsche Boy". A eux 2, ils vont enquêter et trouver de nombreux secrets dans un projet qui ne devrait pas en cacher...
Sturgess est frais et apporte un contre poids d'une certaine fragilité face à la testostérone de son "frère". Il apporte aussi une petite touche comique dans son contre emploi face à son super-héros de frangin.


Abbie Cornish (Bright Star, Sucker Punch, Limitless...) est Sarah Wilson, l'agent d'United States Secret Service. Elle est affectée à la protection du président des Etats-Unis. En cachette, elle sort avec Max. Elle l'aidera dans son enquête sur la menace "Deutsche Boy". Elle est très douée dans son domaine !
Cornish donne des points aux féministes avec un rôle de femme forte et indépendante ! C'est elle qui frappe et demande des réponses après. Intelligente, elle permet de faire ressortir autre chose qu'une potiche d'une blonde.


Ed Harris (Abyss, The Truman Show, A History of Violence...) est Leonard Dekkom, le secrétaire d'État des États-Unis.Soutien de Max, il est inquiet des répercussions du "Deutsche Boy" lorsqu'il dérape. Conseiller du président, il aidera les Lawson dans la mesure de ses capacités...
Harris nous fait ce qu'il sait faire de mieux. Il joue de son apparence et de son intelligence pour amener un personnage prévisible à souhait.


Andy Garcia (Le Parrain 3, Les Incorruptibles, Ocean's Eleven...) est Andrew Palma, le président des États-Unis. Sincère et prudent, il est pour la collaboration internationale pour la survie de l'humanité.
Il va se retrouver au sein d'une lutte pour le pouvoir et la planète.
Garcia reste toujours charismatique même dans des rôles qui ne lui donnent pas la vedette. Il apporte une touche de classe à l'ensemble.


Au total, Geostorm est un pur film pop-corn divertissant, à voir pour le style, mais pas pour le fond. Il a un casting pas mal et une histoire prévisible.
Posez votre cerveau et amusez-vous !

A vos tickets.




Bande annonce




lundi 13 novembre 2017

Blade Runner 2049

Blade Runner 2049 : Entre humanité et poésie de la vie. Hypnose sensorielle.




En 2049, les réplicants sont un peu plus intégrés dans la société. Seuls les derniers modèles sont autorisés. Ils sont faits pour être obéissants.
L'un d'eux, K, est Blade Runner au LAPD.
Lors d'une enquête, il trouve la trace d'une naissance qui pourrait engendrer de nouveaux soulèvements des réplicants.
Il va continuer son enquête et trouver la trace d'un ancien Blade Runner qui le mènera sur les pas d'un espoir pour le futur de son espèce.
Entre mystères, chasse à l'homme et souvenirs, K va se retrouver perdu et sur un chemin qui changera à jamais son destin.

Voici la suite tant attendue de Blade Runner.


Le premier film de Ridley Scott date de 1982. Adapté de la nouvelle "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" de Philip K. Dick, il nous plongeait dans un futur avec des êtres humanoïdes que la société avait rejetés.
Alors qu'ils développaient une conscience et une vie propre, ils se sont retrouvés pourchassés alors qu'ils servaient d'esclaves, de soldats voire pire.


Ici, on retrouve exactement le même univers, 30 ans après. De nouvelles générations de réplicants ont été créées. Plus obéissants, toujours avec une vie créée de souvenirs, ils sont intégrés dans la société.
Mais il reste toujours un espoir pour une autre vie, pour une liberté qui leur permettrait des jours meilleurs.
C'est ainsi que persistent des traces d'une rébellion et le LAPD et Niander Wallace cherchent à trouver ce qui les arrangerait le plus. La trace d'un changement et le moyen d'arrêter la révolte.


Moins dans la critique du système de consommation et d'un déclin d'une société sectaire et enfermée dans ses propres pièges, on retrouve plutôt ici une seule des notions du premier opus : Qu'est ce qui fait de nous des humains ?
Sans proposer de réelles solutions, Dennis Villeneuve (Prisoners, Sicario, Premier Contact...) pose des questions qui ne sont pas nouvelles, mais avec un œil différent.
Au delà de la mémoire et des sentiments, qu'est ce qui peut dire que nous sommes plus méritants de notre sort que ceux à qui on donne vie artificiellement ?
Un débat sans fin qui attend tout philosophe en herbe.


Bien qu'il y ai des changements radicaux côté cataclysmiques, on a tout de même l'essence du premier film qui est toujours présente.
L'ensemble est hypnotique. Tout comme avec le Blade Runner de Ridley Scott, on a de grandes plages de silence, lumineuses et colorées, ou sombres et pensives.

Le scénario qui se veut un peu mystérieux, ne l'est vraiment que lorsqu'on se laisse happer par l'image et la photo hypnotique.
Les retournements de situation facilement décelables ne sont pas le point fort du film, mais l'intensité des personnages et leurs implications donnent un ton, voire une poésie à l'ensemble qui relève un peu le niveau. Car il y a beaucoup de lenteurs et de longueurs qui gâchent un peu le tout.
Trop d'hypnotisme tue l'hypnotisme...


En revanche, les effets spéciaux et les décors sont magnifiques. Que ce soient la ville, ses quartiers divers et variés, la Wallace compagnie, ou le Las Vegas dévasté, tout est parfait !



La réalisation de Dennis Villeneuve est excellente, comme toujours !
Au fur et à mesure de ses films, on voit l'étendue de son talent. Qu'il soit conteur ou explorateur de la psyché de ses personnages, il sait mettre en scène ses histoires et rendre hommage à ses pairs par des films intenses et beaux.


La musique du film est signée Benjamin Wallfisch ( A Cure for Life, Les Figures de l'ombre, Ça...) et Hans Zimmer (Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, Man of Steel, Interstellar...). Aussi prenante que celle de Vangelis, mais en moins synthétique, elle fait le pont entre les 2 films et permet de donner corps à certaines scènes un poil trop contemplatives.

Côté casting :


Ryan Gosling (N'oublie jamais, Drive, La La Land...) est l'officier K du LAPD. Replicant au service de la police. Il chasse les anciennes versions pour appliquer la loi. Mais sur sa dernière mission des indices le mènent à se poser des questions sur son passé et les souvenirs qui lui ont été implantés. Il ira chercher ses réponses très loin !
Gosling fait du Gosling. Taciturne. Questionné. Il apporte une touche robotique qui correspond très bien au personnage de K. Il a tout de même un jeu intéressant et qui permet de fouiller et trouver des réponses à la question existentielle du film.



Harrison Ford (Star Wars, Indiana Jones, Le Fugitif...) est Rick Deckard. Ancien Blade Runner, il se cache depuis 30 ans. Son histoire va le rattraper avec l'arrivée de K.
Ford reprend son rôle culte et lui donne la même vie. Sans avoir perdu sa hargne, il reste toujours aussi imposant et force le respect de ses collègues !



Ana de Armas (Knock, Knock, Suspicions, Overdrive...) est Joi. Programme informatique. Intelligence artificielle, elle est la compagne de K. Elle l'aide pour les tâches de la vie courante. Mais comme les replicants elle aspire à beaucoup plus. Une vie.
De Armas donne corps à une Siri 3.0 qui est plus humaine que certains autres personnages. Lumineuse elle apporte à la fois une touche de féminité et de vie dans un monde fermé et taciturne.



Robin Wright (Forrest Gump, Princess Bride, House of Cards...) est le lieutenant Josh. Chef de la police de Los Angeles, elle ordonne à K d'enquêter sur les traces d'anciens répliquants. Elle veut éviter une nouvelle guerre.
Wright aspire aux rôles forts et de pouvoir depuis quelques années. Et c'est plus que crédible. Elle se positionne en avant d'acteurs qui pourraient l'écraser  mais aussi charismatique que Ford, elle amène de la puissance dans son jeu.


Jared Leto (Requiem for a Dream, Lord of War, Mr. Nobody, Dallas Buyers Club...) est Neander Wallace, un fabricant de réplicants. A la recherche de perfection, il veut savoir ce qu'il y a de spécial sans les découvertes de K. Il veut donner vie à une nouvelle espèce qui sera le futur de l'humanité !
Leto est fantastique dans le peu de scènes auxquelles il participe. Imposant mais sensible, il offre un personnage tout en finesse mais puissant. Il serait temps qu'il porte un film à lui seul !!!! (et je suis objective ! )



Sylvia Hoeks (The Best Offer, Renegades...) est Luv. Assistante de Neander, elle est un replicant dernière génération. Mais comme toute création, elle dépasse les attentes. Et pour servir au mieux son maître, elle est prête à tout.
Hoeks apporte de la froideur là où De Armas était lumineuse. Elle donne corps à ce repliquant de façon presque robotique là où les autres cherchent l'humanité. Elle embrasse son personnage avec la même fougue que Luv.




Au total, Blade Runner est une digne suite avec un thème respecté, une ambiance, une photo et une musique parfaite. Seul bémol des longueurs.
N'hésitez pas à revoir le premier pour vous plonger par la suite dans le monde des répliquants !


A vos tickets !

Bande annonce




PS : je vous poste ci-dessous les courts métrages réalisés par 3 autres réalisateurs qui permettent de comprendre un peu mieux les 30 ans qui se sont écoulés entre les 2 films !

1 - BLADE RUNNER 2049 - "2036: Nexus Dawn" Short



2 - BLADE RUNNER 2049 - "2048: Nowhere to Run" Short




3 - BLADE RUNNER 2049 - "Black Out 2022" Anime Short




mercredi 8 novembre 2017

Kingsman : Le Cercle d'or

Kingsman : Le Cercle d'or : Quand les britishs rencontrent les yankees, ça fait des étincelles !




Eggsy est devenu un Kingsman de premier ordre. Un soir, il est attaqué par Charlie, son ancien camarade de formation. Ce dernier a bien changé, il a un bras robotisé et fait parti d'une nouvelle bande de criminels; le cercle d'or.
A sa tête, Poppy Adams. Elle rêve de grandeur et de voir la drogue légalisée partout.
Elle veut éliminer les kingmsan. Mais c'était sans compter sur leurs cousins américains, les Statesman.
Les agents vont se serrer les coudes pour enrayer le plan parfait de la très rétro Poppy.

Les kingsman sont de retour et ils ont la pêche !


Après un premier opus plus que réussi, Matthew Vaughn (Stardust, le mystère de l'étoile, Kick-Ass, X-Men : Le Commencement) revient avec une suite digne du premier.


Toujours aussi barrés et en forme, nos espions reviennent pour de nouvelles aventures.
On retrouve Eggsy et ses amis. Toujours au top, il profite de ses gadgets, mais garde son travail secret pour sa famille. Seule sa fiancée, la princesse suédoise Tilde qu'il a sauvé de Richmond Valentine est au courant de son véritable métier.
C'est une nouvelle aventure et la découverte de cousins éloignés va changer beaucoup de choses dans l'univers des espions.

Un peu James Bondien, mais surtout beaucoup comics, on retrouve ici tout l'univers que nous avait dépeint le réalisateur avec Services Secrets.
Toujours fun, poussif, mais avec beaucoup d'humour, la recette fonctionne toujours aussi bien.
On perd la fraîcheur du premier opus, mais le plus vite, plus haut, plus loin comble la lacune.


On voit que tout le monde est ravi de revenir ou de participer à l'aventure.
C'est un déluge d'action et de nouveaux gadgets. La parade des espions et la méchante un peu caricaturale donnent un dynamisme qui rejoint celui du film précédent.


Le scénario n'offre pas de suspense ou de twist claquant, mais on reste emporté par la folie ambiante et les découvertes des kingsman.

Les effets spéciaux sont excellents. Les gadgets donnent envie de devenir un espion ! Tout comme James Bond ! ^^


Matthew Vaughn reste dans une réalisation qui colle à l'univers comics qu'il affectionne tant.
C'est à la fois fou, drôle, toujours punchy et intelligent.
Même s'il ne renouvelle pas le genre comme il a pu le faire auparavant, il donne du spectacle et on en a pour notre argent.


La musique de Henry Jackman (Capitaine Phillips, Captain America : Le Soldat de l'hiver, Les Nouveaux Héros...) colle bien au film et reste parfaitement punchy et dynamique.


Côté casting :

Colin Firth (Love actually, A Single Man, Le Discours d'un Roi...) est Harry « Galahad » Hart. Mentor de Eggsy, il a été tué après le massacre de l'église. Mais, rien n'est moins sûr avec les supers espions ! Mais son retour se fera dans une manière inattendue par ses amis.
Firth est décomplexé dans ce rôle. Bien que figure paternelle dans un premier temps, ici, il revient plus décontracté et prend son pied (dans le tapis) à jouer son personnage et ça se voit !
N'empêche que même avec un bandeau, il a la classe !


Julianne Moore (Magnolia, Maps to the Stars, Still Alice...) est Poppy Adams. Patronne du cercle d'or, elle est rétro, mais rêve de grandeur pour son entreprise de drogues. Elle va s'attaquer aux kingsman avant de faire chanter la Terre entière pour arriver à ses fins. Elle a un grain !
Moore n'est pas la plus charismatique des méchantes du grand écran, mais dans sa folie, elle permet de trouver une nouvelle facette à la franchise des gentlemen espions !
Entre un côté sixties et une intelligence folle Poppy reste une adversaire de taille, mais les tailleurs sont meilleurs ! Moore trouve un rôle pas forcément fort, mais convainquant et délirant.


Taron Egerton (Mémoires de jeunesse, Kingsman : Services secrets, Eddie the Eagle...) est Gary « Eggsy » Unwin, alias « Galahad ». Maintenant espion confirmé et partenaire de Lancelot, il mène de front sa vie privée et ses missions. Quand son agence est attaquée, il part à la recherche des coupables et de nombreuses surprises seront de la partie.
Egerton retrouve avec plaisir le personnage qui l'a rendu célèbre. Plus mature de par son nouveau métier, Eggsy n'en reste pas moins un jeune en apprentissage des épreuves de la vie. Et il apprend vite ! Egerton reste assez en surface dans son personnage, mais le développement ne se fait pas forcément dans le scénario. N'empêche qu'il reste fun et enjoué !


Mark Strong (Kick-Ass, Sherlock Holmes, Robin des Bois...) est Merlin. C'est le Q des tailleurs espions ! Il est le fidèle second qui aide dans l'enquête et est aux commandes de la batcave.
Il sera d'une aide précieuse pour Eggsy.
Strong, plus en retrait que dans le précédent opus, n'en reste pas moins important. Il est le lien entre les différents pions et trouve son pendant avec le personnage de Halle Berry. Il reste un pilier solide pour les acteurs plus jeunes et plus fous.


Halle Berry (À l'ombre de la haine, Meurs un autre jour, Cloud Atlas...) est Ginger Ale. Membre des Statesman, elle est le membre technique de l'équipe. Elle a les mêmes fonctions que Merlin et aide les agents sur le terrain. Mais elle rêve de plus ! Sa rencontre avec les cousins anglais lui montrera le chemin !
Berry en nerd, c'est un peu bizarre dans un premier temps, mais elle tient la route.
Moins charismatique que Strong, elle apporte tout de même un peu de fraîcheur et de féminisme dans ce monde de brutes !


Elton John (je ne pense pas avoir besoin de présenter Sir Elton !) est lui-même... Kidnappé par Poppy, il est prisonnier et rêve de rentrer chez lui. Mais Poppy est un peu insistante sur sa présence...
Elton John s'éclate dans ce rôle où on force ses traits de caractères et ses habitudes bizarres. C'est très sympa de le trouver ici et de le voir s'éclater dans l'histoire.



Pedro Pascal (Game of Thrones, Narcos, The Mentalist...) est l'agent Whiskey. Agent des Statesman, il aidera Eggsy sur le terrain pour trouver une solution au problème Poppy. Ses compétences en lasso et tir au pistolet sont légende dans son unité.
Pascal aussi s'amuse beaucoup dans cette franchise. Son rôle est lui aussi un peu exagéré et traité en surface mais il n'en est pas moins impliqué.


Jeff Bridges (Tron, The Big Lebowski, True Grit...) est agent Champagne. chef des Statesmans, il est la sagesse, mais prend conseils auprès de tous pour prendre ses décisions. Chef respecté, il donnera un coup de main à la famille des espions.
Bridges donne un ton paternaliste et une pincée de grand chef sage à cette histoire un peu délurée.
Plein d'expériences et de conseils, il reste au service du bien et de l'ordre. Bridges n'en fait pas des tonnes et ça reste soft et intéressant par rapport aux autres personnages délurés.


Channing Tatum (Magic Mike, White House Down, Jupiter : Le Destin de l'univers...) est agent Tequila. Fougueux, un peu trop même, il réserve un accueil tonique à nos héros.
Tatum reste dans ce qu'il sait faire. Grand, sans cervelle, heureusement il n’apparaît pas longtemps à l'écran (sorry ladies !). C'est très creux !



Au total, on a un film dynamique, une suite sympathique, mais qui a perdu la fraîcheur et la candeur du premier volet.
L'équipe est toujours aussi fun, mais la surcharge d'action pêche un peu dans le développement de l'histoire et des personnages.
Il n'en reste pas moins un bon film d'action et de divertissement ! Pop-corn garanti !

A vos tickets !



Bande annonce :