vendredi 9 janvier 2015

The Riot Club

The Riot Club : Argent, Abus et conséquences


En Angleterre, Oxford est la meilleure université. Seuls les meilleurs y rentrent.
Au sein de cette Elite, un club a été formé. Le Riot Club. Il a été créé en hommage au Comte Riot, scientifique libertin et épicurien. Dans ce club, 10 élèves riches et protégés par leurs aînés jouissent de tous les privilèges.
Alistair Ryle, fils de bonne famille, commence mal son année. Il subit des pressions familiales pour exceller, il a du mal à faire des relations avec les autres et il se fait agresser la première semaine de cours.
Miles Richards, également fils d'ancien d'Oxford, commence son année en se faisant changer de chambre par la famille d'Alistair, mais bien heureux, il fait la connaissance de Lauren qui vit dans le même bâtiment.
Les 8 membres actifs du Riot club se rassemblent. Ils leur faut être 10 pour pouvoir faire un repas festif, tradition du club depuis 300 ans .
Commence alors le recrutement et le bizutage de Alistair et Miles pour l'entrée dans le club.
Privilégiés parmi les privilégiés, ils sont sans limites, font tous ce qu'ils veulent, comme ils veulent et quand ils veulent.... Mais ça va dégénérer ....


Bienvenues parmi les plus riches et délurés des étudiants que vous n'ayez jamais vu !

Adapté d'une pièce de théâtre, le film est une critique du milieu bourgeois sororal et des club fermés qui permettent tout à leurs membres.
Réalisé par Lone Scherfig ( Une éduction, One Day..) le film est sombre et satyrique de ce milieu bien particulier.


Sombre et dérangeant, rythmé et dynamique, le scénario est assez prévisible mais ne souffre pas de blanc ou de longueur. On reste scotché pour savoir jusqu'où ils peuvent aller et voir comment ça va dégénérer ...
C'est intéressant de voir tous ce qu'ils s'autorisent, savoir jusqu'où il vont aller et ce qu'ils pensent de leur position et de ce qui les entourent .....
Le film nous montre une vision de la société d'Elite et ce que ça implique d'appartenir à ce genre de famille, la pression, les attentes et comment, alors qu'ils sont destinés à être aux plus hautes places dans le gouvernement ou l'économie, ces élèves font tout pour profiter et jouir de la vie avant que ce ne soit plus possible.
C'est aussi une vision des limites et des libertés. A savoir jusqu'où peut on aller quand on n'a pas de limite et où sont nos libertés ?
Un proverbe dit "La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ". Ils s'applique très bien ici !
C'est puissance et décadence sans conséquences ... ou presque !


Coté casting, purement anglais, on est très bien servi.


Alistair est joué par Sam Claflin ( Pirates des Caraïbes la fontaine de jouvence, Hunger Games 2 et 3 ... ) et en impose dans son rôle à double tranchant !
Miles est interprété par Max Irons ( Les âmes vagabondes, The White Queen...) moins ambiguë, il est posé et ancré dans une autre réalité.


Dans le reste du casting, on a des noms plus ou moins connus. Douglas Booth ( Noé ), Ben Schnetzer ( Pride : artcile ici ), Holliday Grainger ( The Borgias, Bel-Ami, Anna Karenine...) Natalie Dormer ( The Tudors, Game Of Thrones, Hunger Games  3 et 4 ...), Tom Hollander (Orgueil et préjugés, Pirates des Caraïbes 2 et 3, Walkyrie ...)....
Je suis bien contente de l'avoir vu en VO car ça m'a permis de reconnaître Tom Mison de la série Sleepy Hollow ( Ichabod Crane) ! Méconnaissable sans son bouc et sa crinière brune ! ^^


Et puis la VO quoi !!! L'accent anglais !!!!

La musique du film est aussi très bonne !




Au total, on a un film sombre et décadent, mais aussi rythmé et dynamique.
L'argent, le pouvoir, les abus et leurs conséquences .... et pas forcement pour qui l'ont croit !

A vos tickets !


PS : ne les laissez jamais venir manger chez vous .... conseil d'amie !



 Trailer



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