jeudi 1 avril 2021

Wonder Woman 1984

 Wonder Woman 1984 : Vouloir toujours plus n'est pas la vérité !




1984, le monde change, se modernise. Mais sa noirceur n'a pas disparu. Et bien que Ares est été vaincu, il n'en reste pas mois la dualité de l'humanité.

Diana, dans l'anonymat protège le monde à son niveau. Elle continue à utiliser ses pouvoirs pour défendre le bien. Elle travaille comme anthropologue et rencontre Barbara. Cette jeune femme, transparente, gentille mais qui n'arrive pas à comprendre les autres envie Diana et son indépendance, sa force.

Alors qu'elles expertisent une pierre pour le FBI, leurs souhaits les plus précieux se réalisent. 

Mais à quel prix ? En vouloir toujours plus nous rend-il vraiment heureux ?

Ou accepter la vérité de la vie, ce qui nous entoure et qui est réel n'est-il pas la solution ? 


Wonder Woman revient à la vie sous les traits de Gal Gadot pour la 4ième fois. 

Alors que son personnage est apparut pour la première fois dans Batman Vs Superman, et a évoluer avec une "Origin Story" puissante et percutante, elle semble perdue dans ce monde qui évolue.


Toujours dans le deuil de Steve, de sa vie avec les Amazones et de sa foi en l'humanité, Diana croit encore que le bien et l'amour peuvent triompher et éclairer le monde.

C'est avec cette force qu'elle avance, mais confrontée à ce qu'elle veut le plus au monde, elle va perdre pied et se perdre entre ce qu'elle veut le plus et ce qui est la vérité, la réalité. 

Le sacrifice sera énorme. 



Alors que Wonder Woman s'était révélée comme une femme forte et puissante, elle tombe sacrément de son piédestal.

Le fait de vouloir humaniser des êtres surhumains, des demi-dieux, des superhéros, ils perdent ce qui les rend si spéciaux. 

Ils n'en sont pas moins attachants, mais n'ont plus l'auréoles qui les sublime. 

Du coup le film est bien, mais il perd en intensité et prend de la longueur dans son traitement.

L'histoire est assez basique et devient presque "culcul" (pardonnez l'expression). La relation amoureuse est presque trop mise en avant.


Et puis l'inversion de l'apprentissage des personnage les décrédibilisent (Diana candide dans le premier, Steve est nettement moins convainquant.).

Le spectacle est dans le traitement de l'image et dans l'hommage aux années 80. 



On peut avoir l'impression que les effets spéciaux sont très mal faits, mais si on les regarde avec une intention de représenter la série qui avait lieux dans la fin des années 70, ils prennent un autre sens.

Et puis le kitch reste assez fun.

Par contre les méchants sont grotesques et caricaturaux.

On a Barbara alias les gens sont méchants avec moi, alors je suis méchante avec eux dès que j'ai des pouvoirs. Et quasiment le même combat avec Max Lord alias je voulais être riche et célèbre, alors comme j'y arrive pas normalement, je vais passer par la magie.


Ils n'ont pas de charisme. 

Dommage parce que l'un comme l'autre auraient pu faire mieux.



Les acteurs sont bons, il n'y a pas de vraie déception si ce n'est le traitement de l'histoire de chacun. 

La réalisation de Patty Jenkins est bien aussi, mais les attentes étaient trop fortes et le traitement des idées un peu trop survolé.

Et la musique de Hans Zimmer reste merveilleuse.



Au total, on a un film sympathique mais en demi teinte. 

Peut être que comme son idée générale, le fait d'en vouloir plus n'est pas la vérité . 

Se contenter de ce que l'on a plutôt que de changer pour ce qu'on imagine être mieux et accepter qui l'on est, est la solution. 

A réfléchir. En attendant, le film reste un joli bonbon pour les fans de films de superhéros, pas le meilleur mais pas le pire.

C'est divertissant et sympathique.

Bon film !


PS : il y a un petite scène post-générique qui est un merveilleux clin d'œil !


Bande annonce : 






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